Malgré mon état d’esprit toujours constructif et acquis à l’union nationale depuis le début de la crise sanitaire, je me suis abstenu avec la majorité de mes collègues au Sénat, comme je l’ai expliqué à la Matinale sur LCI.
Je ne pouvais pas cautionner les discours contradictoires sur les masques, la pénurie de tests (où nous restons tellement déficients par rapport à nos voisins allemands et luxembourgeois) et surtout une rentrée scolaire prématurée, désordonnée et risquée.
Jusqu’à l’été, la classe virtuelle aurait dû rester la règle et la classe présencielle, l’exception, et non l’inverse. La classe à distance aurait dû être systématisée dès le début du confinement. L’Education Nationale dispose de l’expertise suffisante avec le CNED. Elle aurait dû être mise à disposition de tous les enseignants et élèves. La classe présencielle aurait dû rester l’exception, comme elle l’a été dès le départ pour les enfants du personnel soignant, mais étendue aux élèves les plus en difficulté et aux enfants dont les parents doivent reprendre le travail. Ainsi le risque aurait été plus limité et l’égalité des chances mieux assurée.
En attendant, les maires, comme toujours, font le maximum possible pour assurer les meilleures conditions dans un contexte imposé.
Suspension des loyers pour les commerçants locataires de la Ville de Metz :
Dans sa conférence de presse sur les mesures municipales dans le contexte de l'épidémie de Coronavirus, Dominique Gros répond positivement à ma demande, formulée il y a presque deux semaines, de suspension des loyers pour les commerçants locataires de la ville. Il a été moins prompt que pour refuser le couvre-feu que je lui suggérais devant les manquements aux règles de confinement. Je suis cependant heureux de sa réponse positive et je souhaite qu'elle serve d'exemple aux autres bailleurs publics, mais même aussi aux bailleurs privés qui devraient pouvoir faire un geste en plus des dispositifs annoncés par l'Etat et par la Région Grand-Est, car le tissu commercial messin était déjà très fragilisé avant le confinement.
Je présente à tous mes meilleurs vœux pour 2020.
A vous personnellement et à ceux que vous aimez, je souhaite santé, prospérité, épanouissement et bonheur.
Aux élus locaux, je souhaite de retrouver les moyens d’agir et de trouver des idées toujours plus pertinentes pour secourir nos concitoyens les plus en difficulté, répondre aux défis économiques et écologiques, construire l’harmonie et la concorde entre les citoyens.
A l’Etat, je souhaite de réussir dans ses missions régaliennes pour chasser la peur du cœur des Français, et d’inspirer davantage de confiance et d’en accorder davantage aux forces vives dans notre société. Je lui souhaite surtout de mieux entendre les préoccupations de Metz et de la Moselle sur tant de sujets : l’université, la Justice, les transports et dernièrement l’Hôpital Legouest…
En 2020, regardons l'avenir en face, sourions, agissons, travaillons, bâtissons !
Bonne et heureuse Année 2020 !
(Illustration : Marianne, aquarelle et craie grasse de Morgane Grosdidier)
Pour Noël, offrez-vous ou offrez à vos amis et parents ce livre qui dessine le futur de Metz en l’inscrivant dans l’histoire longue de la ville !
En cette journée mondiale du bénévolat, le Préfet Didier Martin remet aux récipiendaires de la Moselle, la Médaille de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement associatif.
Il déclare « Le bénévolat est un trésor national. En cette époque d’individualisme triomphant, vous êtes des exemples d’engagement qu’il faut saluer et que la République reconnaît »
Les maires de Moselle au 102ème Congrès et au Sénat : j'ai accueilli au Sénat avec mon collègue Jean-Marie Mizzon une délégation de maires et d'élus municipaux et départementaux mosellans. Ils étaient comme chaque année menés par Jean Stamm, maire de Solgne, qui va tirer sa révérence après 49 ans au service de sa commune, faisant de lui un des maires de Moselle avec la plus grande longévité.
Au Sénat:
- échanges entre Eric Morvan directeur général de la Police Nationale et la délégation aux collectivités locales. La sécurité des Français exige une coopération tjrs accrue entre l’Etat et les communes : coordination opérationnelle, procédures, vidéoprotection et FIPD...
- puis audition par la Commission des Lois de Laurent Nunez, secrétaire d'Etat à l'intérieur, sur la loi de finances pour 2020. Les moyens consacrés à la sécurité intérieur restent très insuffisants pour assurer toutes les missions nécessaires dans le contexte actuel.
Cérémonie du 11 novembre à Metz
Tôt ce matin, à la Gare de Metz, puis un momument aux morts et enfin Place d'Armes, Metz commémore la 101ème Anniversaire de l'Armistice qui mit fin à la Grande Guerre, la plus meurtrière pour les soldats français et européens. Pour Metz, la Moselle et l'Alsace, ce jour a été le retour dans la République Française après ans 48 d'annexion par l'Allemagne.
J'avais regretté l'année dernière que Metz et la Moselle soient passées à côté du Centenaire, qui aurait dû donner lieu à des manifestations particulières et rappeler à la France la singularité d'une histoire pas encore soldée, si l'on en juge encore par les dossiers de la Cour d'Appel toujours en sursis ou de l'université qui n'est pas à la dimension de Metz et de son bassin de vie.
Cette année, ces manifestations traditionnelles ont été marquées, lors de la réception par le maire de Metz à l'Hôtel de Ville, par la projection du film des collégiens de Barbot sur le jumelage entre la Ville et la frégate Guépratte de la Marine Nationale : une magnifique illustration du lien armée-nation par une oeuvre de sa jeunesse et un moment d'émotion en voyant et en entendant le Colonel Planchette, disparu en août dernier, s'adresser aux collégiens.
Bravo à Cédric Gouth et à l’équipe de Woippy toujours à la pointe de l’innovation sociale : « Parent’Aise » le lieu d’accueil parent-enfant de Woippy, lauréat des collectivités locales de la Moselle.
« Quand on est parent, on a pas forcément le mode d’emploi. Je le constate comme maire et comme assesseur du tribunal pour enfants. » explique Cédric Gouth, maire du Woippy qui a créé un lieu d’accueil enfant-parent. Il apporte de la compréhension, rappelle les fondamentaux et les règles, donne des conseils et suggère des méthodes, des attitudes et des comportements.
J'ai accueilli au Sénat une délégation de la Plateforme des associations africaines de Moselle.
Ils ont pu visiter le Palais du Luxembourg, découvrir l'institution parlementaire, discuter de la démocratie représentative et débattre de la citoyenneté.
La Toussaint, fête chrétienne et fête patriotique.
Pour le plus grand nombre, quelles que soient leurs convictions, c’est l’occasion d’honorer les défunts et souvent de visiter leur sépulture.
Pour les associations patriotiques et les élus, c’est celle de commémorer les morts pour la France.
Ce matin, au cimetière de l’Est avec l’Amicale Pieds Noirs et à la Nécropole de Chambière avec le Souvenir Français.
70ème Anniversaire du Conseil de l’Europe.
À cette occasion, nous recevons le Président Emmanuel Macron au sein l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Après un hommage au Président Jacques Chirac, il salue cette institution « produit de l’humanisme européen » qui a bâti « une maison commune contre tous les vents contraires », renforcé les libertés, la sécurité, la protection de la dignité humaine et de l’environnement... mais, ajoute-t-il « des murs se fissurent». Ils appellent à une force d’âme, lucidité et courage.
Une commissaire européenne ayant mis en cause la France dans le maintien de l’ordre, il défend l’usage de la force légitime devant les violences : « il n’y a pas de liberté sans ordre publique », en invoquant Montaigne. Il défend aussi le droit d’asile contre ses détournements et ses contournements qui imposent de « lutter contre tous les trafics ».
En cette journée de commémoration, le débat parlementaire est hélas écourté. Je ne peux que soutenir ses propos sur l’ordre public dans les démocraties. Je regrette en revanche l’absence de l’environnement dans son discours alors qu’il s’agit aussi d’un droit humain inaliénable défendu par notre institution.
Fête de l’Écologie réussie au Cloître des Récollets à Metz.
Un plein succès pour l’Institut Européen d'Ecologie en ce week-end marqué par la Marche pour le Climat et la Journée du Patrimoine.
J’y étais avec Nathalie Colin-Oesterlé, Patricia Arnold, Julien Vick et de nombreux amis. L’occasion de rencontrer de nombreuses ONG et de revoir les hauts lieux de l’aventure écologiste à Metz, le bureau de Jean-Marie Pelt, le « Club », la bibliothèque, le siège de la Société Française d’Ethnopharmacologie...
Bravo à Marie-Anne Isler-Béguin Marie Anne IB , à Jacques Fleurentin et à toute l’équipe de l’IEE qui font le maximum avec le minimum.
Inauguration de la Maison des Associations de Scy-Chazelles : une rénovation de main de maître dont le maire Frédéric Navrot peut s’enorgueillir, mettant en valeur le patrimoine architectural dans un magnifique écrin de verdure.
Elle bénéficiera aux associations de la commune, nombreuses, diversifiées et vivantes. Il est vrai que la géographie de la commune, de la Moselle navigable au Mont-Saint-Quentin, est exceptionnelle.
Scy-Chazelles, c’est, pour la métropole messine, un peu les Alpes Maritimes : mer et montagne.
Mme Latifa Ibn Ziaten est revenue à Woippy se recueillir devant la plaque honorant la mémoire de son fils, l'Adjudant Imad Ibn Ziaten, du 1er Régiment du Train parachutiste, tué par un terroriste en mars 2012.
J'avais décidé de donner son nom à une rue de Woippy, dans le nouveau secteur Charcot, et mon successeur, Cédric Gouth, nouveau maire de Woippy l'a réalisé il y a deux ans. Nous avions alors baptisé cette rue en présence de Mme Ibn Ziaten qui, depuis ce drame, consacresa vie à la lutte contre le fanatisme religieux en sillonnant la France à la rencontre des jeunes que les djihadistes cherchent à séduire et embrigader. Elle avait rencontré les élèves du Collège Jules Ferry avant de s'adresser à tous par ses mots :
« Pour combattre ce mal, qui apporte la mort, il faut les parents, il faut un cadre pour les enfants... Je veux tendre la main à toute cette jeunesse…
Je suis rentré à l’âge de 17 ans en France. J’avais perdu ma mère, puis mon père. J’ai été élevé par ma grand-mère… Cette France m’a accueillie et m’a donné la chance de réussir… Je dois défendre mon fils et je dois défendre ce pays démocratique… Si chacun peut donner 1, 2 ou 3 % de lui, on arrivera à battre le mal… Cette secte qui est entrée en France et en Europe, il faut la battre. Si on a peur, Daesh gagne. Celui qui a peur est gagné par la souffrance et par la haine. Il faut aller vers l’autre. Il faut donner de l’amour à ce pays et à chacun…
Je sais qu’il y a des quartiers où c’est difficile, mais des quartiers comme celui-là, cela me fait chaud au coeur. Il est ouvert. Quand il est fermé, les jeunes se sentent oubliés. C’est super, Monsieur le Maire, votre ville est magnifique, c’est très beau…Alors maintenant c’est à vous, les parents, de travailler, de donner à cette ville et à toute la France, un message de paix, de vivre ensemble, du respect de l’autre. Il ne faut pas avoir peur. C’est mon père et ma mère qui m’ont construite, et la France…
Je suis française et marocaine, et de confession musulmane. Je pratique ma religion, ma foi, et je ne l’impose à personne… Il faut apprendre à connaître l’autre. On doit vivre ensemble en paix, avec dignité et respect. »
Ce soir, en présence des élus, des habitants des quartiers de St-Eloi et Boileau-Pré-Génie et d'une délégation de l'Union Nationale des Parachutistes, l'émotion était toujours aussi forte.
Belle cérémonie du Souvenir à l’église de Metz-Vallières puis aux monument aux Morts de Vantoux organisée par le comité du Souvenir Français de Vallières-Vantoux-Mey présidé par le Dr Christian Wax.
Fête de la Mirabelle : la traditionnelle parade, si riche en couleurs, recueille toujours un vrai succès populaire.
Fête Nationale à Metz :
Défilé des troupes à pieds, toujours de bonne tenue, comme de tradition et s’achevant par les sapeurs-pompiers du SDIS de la Moselle. Ce défilé a été marqué par la présence exceptionnelle de l’étendard de la Direction Centrale des CRS.
Hélas, depuis quelques années, plus aucun véhicule dans le défilé, mais cependant une exposition statique de quelques engins : nos bons vieux VAB et AMX 10 RC qui équipent encore les Hussards, en attendant les Griffon et Jaguar, le Mastech, nouveau 4x4 à base Ford remplaçant les Peugeot P4 , et surtout le Caesar, nouveau canon d’artillerie automoteur de calibre 155 qui a fait ses preuves au Levant.
Le défilé a été rehaussé par le passage, en parfait alignement, de quatre Mirage 2000 D.
Enfin, la réception chez le gouverneur militaire était empreinte d’une certaine émotion par le discours du Général Lillo qui approche de la « quille » comme le disent les militaires, et de l’adjoint au maire en charge de la vie patriotique, le Colonel Planchette, qui ne se représentera pas en 2020 mais qui poursuit sa mission avec cœur et au-delà de l’énergie que lui permet sa santé.
Le prix des Villes Marraines a été remis au Collège Barbot.
Cette réception est aussi le plaisir de rencontrer tous les partenaires de la vie patriotique et civique à Metz et de si nombreux amis. Nathalie Colin-Oesterlé Patrick Thil, Patricia Arnold, Michel Vorms.
Emotion pour l'inauguration de la stèle du Docteur Jean Kiffer à Amnéville.
Dimanche, nous inaugurions à Amnéville la stèle du Docteur Jean Kiffer dans le cadre d'une manifestation à la fois publique et privée. D'une part, le maire Eric Munier dévoilait une plaque au nom de ante-prédécesseur. D'autres part, deux élus de la municipalité actuelle, qui avaient été proches du Dr Kiffer, Gino Mitidieri et Béatrice Barby, inauguraient avec son fils Eric Revel la stèle qui désormais orne ce square entre l'église et la maison de la famille Kiffer.
Emotion quand Eric m'a demandé fraternellement de parler du Docteur Kiffer qui m'appelait son fils politique. Je l'avais connu le Dr Kiffer, par mon père dès l'enfance, et il me délivrait des leçons de politique et de géopolitique dans son bureau ou dans sa promenade quotidienne au bois de Coulange, bien avant que naisse la station touristique et thermale. Il me confiait même ses projets avec l'ordre absolu de n'en parler à personne, pas même aux membres du conseil municipal qui n'avaient par exemple pas compris pourquoi construire une piscine-patinoire olympique au coeur de la forêt alors qu'ils ignoraient le grand dessein amnévillois qui allait transformer la vallée de l'Orne.
Le Docteur Jean Kiffer c'était une volonté farouche au service des autres, et d'abord des plus humbles, un homme d'une générosité sans égale, dont la dureté extérieur dissimulait une hyper sensibilité.
Né dans une famille modeste, dans un petit village germanophone, il se donna entièrement au service des autres. Aucun maire en France n'a autant fait, concrètement, à l'échelle de sa ville, pour l'emploi de ses administrés. Il ne s'est jamais senti aimé par la France comme il l'avait aimée. Il s'est senti trahi lorsqu'il fut condamné pénalement non pour s'être enrichi, mais pour avoir enrichi sa commune. Lors de notre dernier déjeuner, six semaines avant sa mort, il me disait vouloir demander la nationalité allemande à la Sarre car il ne digérait pas cette condamnation, lui qui n'avait fait que donner à Amnéville, à la Moselle et à la France. Cela traduisait une douleur profonde car ses premiers actes politiques, où il connut mon père, avaient été la campagne référendaire pour le rattachement de la Sarre à la France ou à l'Allemagne, puis l'accueil des harkis.
Pendant toute sa carrière, il avait attendu l'aide de la République et il avait rencontré les obstacles de la technocratie, puis l'incompréhension de la justice qui était pour lui la plus révoltante des injustices.
Spontané, curieux, imaginatif, impulsif, inflexible, rebelle... il est toute sa vie resté comme un adolescent génial et révolté, qui défie l'autorité des parents ou, dans son cas, de l’Etat, par soif d'amour et de reconnaissance.
« La qualité de l’air, condition de notre santé, enjeu global et local » : discussion sous les arcades du Theatris Bar à Metz, organisée avec Julien Vick, animateur messin du réseau PEPS, avec la participation de Jean-François Husson, sénateur de Meurthe-et-Moselle, président de la commission d’enquête sur la qualité de l’air, et Guy Bergé, maire de Jussy, président d’ATMO-France (fédération nationale des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air).
Bonheur de retrouver à Metz mon ami David Douillet, le sportif le plus titré de France et mon ancien collègue député, invité par Metz Handball (Officiel) et la CCI de la Moselle, Pour nous confier « les secrets pour réussir...et réussir à nouveau ».
Hommage messin à Julien Lauprêtre, président du Secours Populaire, décédé le 26 avril dernier. Marie-Françoise Thull, présidente du Secours Populaire en Moselle, a réuni au siège départemental, dans le quartier Outre-Seille, les responsables et partenaires du le Secours Populaire Français
Cette immense association soutient dans l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme, sur le plan matériel, médical, moral et juridique, plus de trois millions de personnes,en France et dans le monde, victimes de l’injustice sociale, des calamités naturelles, de la misère, de la faim, du sous-développement, des conflits armés.
Marie-Françoise Thull a cité Julien Lauprêtre : "Je ne te demande ni tes opinions ni ta religion. Dis-moi seulement quelle est ta souffrance" et rappelé la devise de l’association "Tout ce qui est humain est nôtre".
Aux côtés du maire Dominique Gros, du président de Metz-Métropole Jean-Luc Bohl, de la vice-présidente du Conseil Départemental Marie Louise Kuntz et du Préfet Didier Martin, j'ai rendu hommage à cet "Abbé Pierre laïc" et à cette association avec qui j'ai monté les "magasins solidaires" avenue de Thionville.
Le maire de Nice Christian Estrosi a inauguré Sécuvipol.
Nice a la première police municipale de France et le meilleur dispositif de vidéo-protection. Mais "Woippy est la première de France proportionnellement à la population", a malicieusement glissé le maire Cédric Gouth. Nice et Woippy, chacune dans sa catégorie, sont les deux références nationales en matière de sécurité urbaine.
Christian Estrosi a coupé le ruban inaugural de la 4ème édition du salon de la sécurité dans les villes et des polices municipales, en présence des élus départementaux et régionaux, Malou Kuntz, Julien Freyburger et Patrick Thil et de nombreux maires de la métropole et de la Moselle, des représentants des forces de sécurité du SDIS et de nombreux professionnels de la sécurité publique et privée.
Cédric Gouth a exposé les dernières innovations pour adapter et améliorer sans cesse le dispositif de sécurité que j'avais mis en place pour restaurer la sécurité et l'ordre républicain dans une ville "zone de non-droit" jusqu'en 2001.
J'ai décrit la méthode que j'ai appliqué à Woippy, envers et contre tout : tolérance zéro contre la délinquance et les incivilités, avec deux principes, fermeté et équité, et en me donnant les moyens de la réussite malgré tous les obstacles.
J'ai rappelé qu'historiquement, la sécurité des habitants était la première fonction de la ville. L'insécurité urbaine est donc un paradoxe. Il faut la mettre la sécurité au coeur de nos politiques urbaines. L'heure est aussi venue d’y ajouter la force de métropolisation, mais en gardant le maire comme patron sur le terrain car il est celui qui connaît le mieux les habitants et leurs besoins.
Christian Estrosi, qui m'a précédé et succédé à la présidence de la commission consultative des polices municipales, a tracé les perspectives d'avenir. Sur un commentaire de politique plus générale, Il a rappelé que, dans tous les domaines, ce sont les territoires qui font avancer la France et non l'Etat qui fait avancer les territoires.
Il a évoqué les insuffisances statutaires, les évolutions technologiques, les blocages idéologiques et juridiques, les pesanteurs technocratiques...
L'Etat doit rester le maître de la sécurité nationale, mais doit faciliter notre rôle complémentaire dans la protection des habitants.
Enfin, une démonstration de réaction à un meurtre de masse prouvait la parfaite complémentarité entre police nationale et municipale.
Avant de reprendre le TGV, le maire de Nice a pu déjeuner à la Voile Blanche et admirer le Centre Pompidou qui fait la notoriété de Metz jusqu'à la Côte d'Azur et au-delà de nos frontières.
Avec Patrick Thil à la Cathédrale Saint-Etienne de Metz au concert organisé par la Ville de Metz en soutien de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Mgr Jean-Christophe Lagleize a remercié le maire de Metz Dominique Gros de cette initiative, ainsi que les élus présents et le public de leur soutien : au moins 800 personnes unies dans cette volonté de reconstruire et retrouver Notre-Dame. Il exprima une pensée forte pour les les Chrétiens d’Orient persécutés dont les églises sont brûlées.
L’Orchestre National de Metz et la Maîtrise de la Cathédrale enchantèrent nos oreilles et emballèrent notre cœur. Symboliquement, le concert ne s’acheva heureusement pas avec le magnifique Requiem de Mozart. Les prémices de la résurrection s’exprimèrent avec la Symphonie 1 de Brahms, pour éclore au final avec l’Alleluia du Messie de Haendel.
Rémy Dick, le plus jeune maire de France, premier magistrat de l’emblématique ville de Florange, a déjeuné avec le président du Sénat Gérard Larcher pour parler de la réalité de la gestion communale et de ses difficultés.
Ce matin, Caserne Riberpray à Metz, le Préfet de la Moselle Didier Martin a présidé la cérémonie d’hommage aux policiers morts pour la France. Nos forces de l’ordre sont les remparts de la République. Elles paient un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme, le grand banditisme transnational, mais aussi à la délinquance souvent qualifiée à tort de « petite », incivilités banalisées, violences gratuites, manifestations brutales...