Né le 25 février 1961, François Grosdidier adhère au RPR en 1981, après la victoire de la gauche. En 1983, il est délégué départemental à la Jeunesse du RPR de Moselle. Titulaire d'une capacité en droit, il est fonctionnaire territorial de profession.
En 1989, il est élu conseiller municipal de Metz puis, en 1992, conseiller régional de Lorraine. Vice-Président de la Région jusqu'en 2002, il aura en charge la reconversion industrielle, les nouvelles technologies de la communication et de l'information, la formation, l'insertion et l'apprentissage.
En 1993, il bat l'ancien ministre socialiste Jean Laurain à Metz 1, circonscription taillée en 1987 pour y capter le maximum de voix de gauche au bénéfice des autres circonscriptions messines. Elu à 32 ans à l'Assemblée Nationale, il s'engage à fond pour Jacques Chirac et prend une part très active à sa campagne présidentielle, puis à la défense de l'action du Gouvernement d'Alain Juppé.
François Grosdidier en 1994 alors député et vice-président de la Région
Président du Club 89 de Metz, il en devient alors le porte-parole national. Il entre dans la nouvelle équipe dirigeante du RPR comme secrétaire national à la sécurité.
http://www.ina.fr/video/I04170411/jacques-chirac-video.html
Il travaille aussi activement pour sa région et sera chargé par le Premier Ministre Alain Juppé d'une mission sur la reconversion industrielle. En 1997, dans cette circonscription urbaine et ouvrière, il est battu de peu en triangulaire avec le PS et le FN.
Il retourne alors à la vie professionnelle en devenant directeur général des services de la ville d'Amnéville, puis en travaillant dans l'industrie. Par ailleurs, il est l’un des animateurs de l’Association des Amis de Jacques Chirac et l’organisateur des “Conventions du Renouveau" dans toutes les régions de France.
Aux municipales de 2001, il s'attaque à la ville qui lui a été le plus hostile : Woippy, 15 000 habitants, 78 % de logements sociaux, commune socialo-communiste depuis 1977 et où le FN cartonne, laissant la droite républicaine toujours en queue de tiercé. Au terme d'une campagne musclée sur le retour de la sécurité, un autre urbanisme, une conception responsable de la solidarité et de l'insertion, il prend Woippy avec 62 %.
La mairie de Woippy
En 2002, il reconquiert la circonscription avec 55 % des voix sur l'ensemble et 63,5% à Woippy. De retour à l'Assemblée Nationale, il est rapporteur spécial du Budget de la Ville et de la Rénovation Urbaine.
En 2005 avec Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense
Il s'active aussi à la mise en place ce l'UMP en Moselle. Il en a été le secrétaire départemental puis le président du comité départemental.
Réélu député en 2007 avec 52% des voix et maire de Woippy dès les 1er tour en 2008 avec 53%, François Grosdidier devient président de la Fédération des Maires de la Moselle.
Lors d'une manifestation des maires de la Moselle
Lors des élections cantonales de 2011, il candidate sur le canton de Woippy et réussit, face au conseiller général sortant divers droite et face au FN, à redonner un canton à l'UMP alors que la présidence du département passe au centre. Il démissionne quelques mois plus tard pour se conformer à la législation sur le cumul des mandats.
Maire exemplaire en matière d’environnement, il préside l’association Valeur Ecologie, le pôle écologiste de l'ancienne majorité présidentielle.
François Grosdidier est élu, le 25 septembre 2011, sénateur de la Moselle, avec plus de 400 voix. Son élection est la seule en France métropolitaine qui permet à l'UMP de gagner un siège, et ce alors que la gauche gagnait la majorité sénatoriale pour la première fois. Il intègre la commission de la culture, de l'éducation et de la communication.
Il est réélu pour un troisième mandat de maire en mars 2014 avec 58% des voix au premier tour. Lorsque la droite redevint majoritaire au Sénat, il devint vice-président de la Délégation aux collectivités territoriales, ainsi que membre de la commission des Lois.
Il redevient président de la Fédération, cette fois des Républicains, en janvier 2016.
Il est réélu sénateur lors de l'élection du 24 septembre 2017 avec près de 600 voix. Il démissionne alors de ses mandats de maire et de vice-président de la Communauté d'agglomération de Metz Métropole pour se conformer à la loi interdisant aux parlementaires de détenir une fonction exécutive locale.
François Grosdidier reste toutefois conseiller municipal et communautaire.
Au Sénat, depuis janvier 2018, il est rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur l'état des forces de sécurité intérieure.
Le 29 mars 2019, il déclare sa candidature à la mairie de Metz lors des élections municipales de 2020. Il veut être "Utile pour Metz".
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